Atteint d’un diabète de type 1 ou d’un diabète de type 2, vous vivez peut-être avec la maladie depuis un certain temps et vous l’avez probablement acceptée. Si le diagnostic est récent, sachez que le processus d’acceptation est lent, qu’il peut prendre plusieurs années…

Le moral des patients, chiffres

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Dans tous les cas, l’essentiel est que vous acceptiez votre traitement et les changements qu’entraîne le diabète dans votre mode de vie : les repas équilibrés et moins gras, l’introduction de l’exercice physique au moins 30 minutes par jour…

Pour le reste, vous pouvez tout à fait décider de ne pas vous considérer comme une personne malade. Et ceci d’autant plus qu’un diabète bien géré au quotidien permet d’avoir une vie (presque) normale.

Tout au long de cette maladie vous traverserez probablement des périodes de doute, de lassitude face à la lourdeur des traitements, voire d’anxiété quant à votre vie à venir. C’est tout à fait normal d’avoir des hauts et des bas. L’essentiel est que vous puissiez en parler, dans votre couple, avec vos proches, avec d’autres patients. Et même si vous ne souhaitez pas rappeler à votre entourage que vous êtes malade, dites-vous que personne ne sera d’un meilleur soutien que ceux qui tiennent le plus à vous.

Apprenez-leur à reconnaître les signes de vos hypoglycémies avant vous… Les hypoglycémies, liées à un surdosage en insuline ou à un repas sauté, peuvent vous plonger dans un état second et vous rendre agressif vis-à-vis d’eux. C’est pourquoi il est nécessaire de bien leur expliquer les symptômes et de leur donner les moyens de vous resucrer.

À retenir

Accepter sa maladie ou pas, c’est une décision qui appartient à chacun et qui, de toute façon, prend du temps. Mais, si vous traversez des moments de blues dus à votre diabète, alors sachez que vous pourrez vous reposer sur vos proches. Aussi, n’hésitez pas à bien les informer sur la maladie, pour leur donner tous les moyens de vous aider.