Le diabète de type 1, appelé aussi diabète insulinodépendant, survient quand votre organisme ne produit plus suffisamment ou plus du tout d’insuline de façon définitive. Cette hormone, fabriquée par le pancréas, permet de diminuer le taux de sucre – la glycémie – dans le sang. Ainsi, quand vous ne secrétez plus d’insuline, votre glycémie est plus élevée que la normale. Le diabète de type 1 sera diagnostiqué si votre glycémie à jeun est supérieure à 1,26 g/L (7 mmol/L) ou si votre glycémie, quel que soit le moment de la journée, est supérieure à 2 g/L (11 mmol/L). Pour pallier le manque d’insuline que vous ne sécrétez plus, vous devrez alors plusieurs fois par jour vous faire des injections de cette hormone.

Le diabète de type 1 survient généralement chez les sujets jeunes (enfants, ados, adultes jeunes) et les symptômes sont les suivants : fatigue, amaigrissement, besoin et envie d’uriner fréquentes.

Aujourd’hui encore, malgré les progrès de la recherche, les causes du dysfonctionnement de la production d’insuline ne sont pas bien connues. Nous savons cependant que le diabète de type 1 est une maladie auto-immune : l’organisme est alors agressé par son propre système immunitaire.

Le caractère héréditaire du diabète a également été mis en évidence mais la probabilité de transmettre la maladie demeure relativement faible. En effet, le risque que l’enfant d’une personne ayant un diabète de type 1 souffre également de cette maladie est de l’ordre de 5 %.

En France, environ 150 000 personnes, essentiellement des adultes, ont un diabète de type 1. Entre 2013 et 2015, le Système national des données de santé (SNDS) recense 18 cas pour 100 000 enfants ayant un diabète de type 1.
6 424 enfants et adolescents ont été identifiés comme nouvellement atteints de DT1 sur la période.

Le diabète de type 1 se caractérise par une absence totale et définitive de production d’insuline, ce qui provoque un taux de glucose trop élevé dans le sang. Il s’agit d’une maladie auto-immune, le seul traitement est l’insuline par injection.

Source :
http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2017/27-28/2017_27-28_1.html