Tout d’abord, il est parfaitement normal d’avoir des hauts et des bas (comme pour les glycémies), même lorsque l’on n’est pas malade car la vie est ainsi faite.

Mais il est vrai aussi que le diabète a une influence sur le moral. En effet, il n’est pas évident de gérer en permanence toutes ces contraintes. Anxiété et dépression peuvent être au rendez-vous, même si l’on a souvent tendance à occulter cet aspect de la maladie en France. Et dans ce genre de situation, la meilleure façon de se débarrasser au plus vite de ces émotions, c’est de les laisser venir. Évitez de lutter contre un ressenti négatif, acceptez-le pour mieux l’évacuer. Éventuellement, consultez un psychologue dont c’est le métier de vous aider.

L'importance des proches, chiffres

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On a toujours eu tendance à dire qu’il fallait accepter son diabète pour bien vivre avec. Les psychologues pensent que ce processus d’acceptation comporte différentes étapes incontournables : colère, dépression, culpabilité et, enfin, acceptation. En réalité, il n’y a pas vraiment de règle. L’essentiel est d’accepter de se soigner. Et si vous ne souhaitez pas vous voir comme une personne malade, alors cela peut aussi vous aider. Vous mettrez alors tout en œuvre pour prendre le dessus sur votre maladie.

Enfin, si vous traversez des périodes de lassitude ou si vous trouvez que votre traitement est lourd à gérer, c’est peut-être le moment de changer quelque chose. Troquer les injections d’insuline contre la pompe à insuline, adopter un nouvel appareil pour mesurer votre glycémie… Tous ces détails qui feront que vous pourrez prendre un nouveau départ et retrouver la motivation pour continuer à vous soigner au mieux !